vendredi 24 février 2017

DALIDA


Iolanda Cristina Gigliotti, dite Dalida, née le 17 janvier 1933 au Caire et morte le 3 mai 1987 à Paris.

En 1970, apparait l'album  "Ils ont changé ma chanson. C'est le premier 33 tours produit par le frère et directeur artistique de la chanteuse Orlando. On y retrouve les titres : 


"Darla dirladada " le single atteint la 7e place du hit-parade français et est la 48e meilleure vente de l'année 1970. L'air gai de la chanson fait l'impasse sur la tristesse des paroles, l'histoire d'une femme abandonnée et forte, qui est pourtant tentée par la mort (« Je n'ai qu'une enfant c'est ma terre, je n'ai qu'une amie la rivière, elle fait darla dirladada, court le furet file la vague, je vivrai dans un monde d'algues, et j'aurai l'océan pour toit. »)

"Ils ont changé ma chanson", une chanson de la chanteuse Mélanie sous le titre "What Have They Done to My Song, Ma". Et aussi "Lady D'Arbanville" est une chanson de Cat Stevens.


            

1971, Dalida enregistre l'album "Une vie...". Pour cet album, elle s'entoure de Michel Legrand, Serge Lama, Michaele, Michel Sardou ou encore Boris Bergman et complète l'album par deux reprises magistrales : une de Léo Ferré "Avec le temps" et celle de Nicoletta "Mamy blue" qu'elle enregistre en italien.  Sans oublié les singles de "Jésus Bambino" est une chanson italienne de Lucio Dalla sortie 4 mars 1943 composée par ce dernier sur un poème de Paola Pallottino en 1971.  


                    

En 1972 sort l'album "Il faut du temps". La pochette ne présentant que la seule photo de l'artiste, sans son nom, ni titre, l'album est appelé par le titre de la première plage qui le compose.
Au sein de l'album, on trouve "Parle plus bas" (thème du film "Le parrain") qui sera un gros succès pour la chanteuse. Dalida interprète une reprise de Charles Trenet "Que reste-t-il de nos amours" ainsi que "Pour ne pas vivre seul" qui deviendra une chanson emblématique dans le répertoire de Dalida. Cette chanson, osée pour l'époque, aborde le thème de la solitude, entre autres celle de l'homosexualité ("...pour ne pas vivre seul, des filles aiment des filles et l'on voit des garçons épouser des garçons...")
« Aborder franchement le thème de l'homosexualité reste néanmoins courageux. Les homos lui sauront gré de ce geste, qui sera suivi de plusieurs autres. Dalida n'hésitera pas à déclarer dans des interviews qu'il est absurde de pénaliser les gens pour leur orientation sexuelle. En quelques années, elle deviendra une figure culte de la communauté gay, surtout lors de sa période disco, lorsqu'elle jouera à fond la carte du glamour, des boys, du kitsch et des paillettes. ».


      
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1973, sort l'album "Julien". L'album comptera pas moins de cinq "45 tours" publiés et verra donc, huit des onze pistes qu'il compte extraites sous ce format. Un record pour l'époque. Dalida reprend "Je suis malade" de Serge LAMA

Le duo avec Alain DELON "Parole, parole", c'est une chanson italienne de Mina et Alberto Lupo composée par Gianni Ferrio et écrite par Leo Chiosso et Giancarlo Del Re en 1972. Ce duo est classé n°1 au hit-parade italien en mai 1972 et, depuis, est devenu une chanson phare.

On y retrouve "Il venait d'avoir 18 ans" écrite par Pascal Sevran, Serge Lebrail (pseudonyme de Simone Gaffie) et Pascal Auriat.
Cette chanson évoque à Dalida sa relation passée et restée secrète, à 34 ans, avec un jeune étudiant italien de 18 ans. À l'époque, elle tombe enceinte et choisit d'avorter, mais cette opération la rend stérile. C'est à cette tragédie qu'elle pense en chantant cet amour impossible. Le texte de la chanson fait référence à l'amour ressenti par des femmes mûres envers de jeunes gens. Cela fait écho, à d'autres œuvres comme "Le blé en herbe" de Colette, publié en 1923.
En 1974, cette chanson est n°1 dans 9 pays. Ce titre, qui a notamment atteint la 13e place du hit-parade allemand.
La chanson, qui n'était pas destinée au départ à Dalida, lui a été proposée en dernier recours par ses auteurs devant son refus pour les chansons qui lui étaient soumises.


              


En 1974, sort l'album "Manuel". Pascal SEVRAN participe à l'écriture de certaine chansons. On retrouve "Gigi l'amoroso", "Anima mia" et "Manuel".


          

1975, sort l'album "J'attendrai". L'album contient l'un des plus gros succès que la chanteuse a connu au cours des années 1970 : "J'attendrai", reprise disco du grand succès interprété en 1938 par Rina Ketty, et qui sera plus tard une des chansons emblématiques du début de la Seconde Guerre mondiale.  Sortie au début de l'année 1976, "J'attendrai" atteint la première place du hit parade français. Avec cette chanson, Dalida s'entoure de boys et danse au son du disco dont elle devient une des pionnières dans l'hexagone.
Le fer de lance de cet album sera le duo enregistré avec le comte de Saint-Germain qui partage sa vie depuis trois ans. Enregistré la chanson "Et de l'amour... de l'amour", afin de réitérer le succès équivalent à "Parole parole", le duo ne trouvera malheureusement pas son public malgré une promotion intensive.

Sur les dix plages que compte l'album, sept sont des nouvelles compositions dont quatre seront commercialisées en 45 tours.


      

1976 sort l'album "Coup de chapeau au passé". Au début de l'année, la chanteuse sort "J'attendrai", adaptant une ancienne chanson d'avant guerre sur un tempo disco actuel. Surfant sur le succès remporté par la chanson, Orlando fait enregistrer à Dalida un album complet de reprises d'anciennes chansons. Cet album offrira à Dalida un autre de ses succès de la décennie "Besame mucho".
Elle adapte donc à un tempo actuel des chansons de Charles Trenet, Édith Piaf, Rina Ketty, Carmen Miranda, Lucienne Boyer, Jacques Prévert. L'album sera un franc succès et sera réussi à de nombreuses reprises au cours des années qui suivront.

  

       

1976 sort l'album "Femme est la nuit". Dalida s'entoure à nouveau de Pascal Sevran pour certains textes, ainsi que d'Alice Dona, Serge Lebrail, Pascal Auriat, adapte certaines mélodies de Toto Cutugno et Vito Pallavicini et s'essaie même à l'écriture sur "Les clefs de l'amour". Gilbert Bécaud lui donnera "Amoureuse de la vie" et Roger Hanin lui écrira "Et tous ces regards", qu'elle inscrira à son nouveau programme de l'Olympia.
Cet album servira de base au prochain tour de chant que la chanteuse prévoit de donner à l'Olympia de Paris pour fêter ses vingt ans de carrière. Deux singles seront commercialisés pour l'exploitation de l'album "Captain Sky" et "Femme est la nuit".


      

1977 sort l'album "Salma Ya Salama".

Son précédent retour en Égypte lui donne l'idée de chanter en arabe. Pour ce faire elle reprend un air du folklore égyptien ; la chanson qui donne son titre à l'album est lancée simultanément en France et en Égypte et sera l'un des plus gros succès de Dalida dans les années 1970. Elle reprend le succès de Umberto Tozzi "Ti amo" et en fait un succès dans sa version française.
Quatre singles seront extraits de cet album "Remember (c'était loin)", "Histoire d'aimer" (commercialisé pour raisons contractuelles chez Barclay) et "Salma Ya Salama" en versions françaises et versions égyptienne.

                    


Sorti en 1978, l'album "Ça me fait rêver". Il est constitué de deux longs medleys disco réunissant les plus grands succès de la chanteuse. Pour ces deux medleys, qui soulignent le temps qui passe, Bruno Guillain donne la réplique à Dalida sur les couplets écrits par Jeff Barnel. Pascal Sevran quant à lui participe à la deuxième plage de l'album "Voilà pourquoi je chante".
La chanson de même titre, "Ça me fait rêver", est un medley disco d'une trentaine de tubes de Dalida construit comme "Génération 78", d'une durée de 13 minutes ; il sera aussi commercialisé en 1978 en format 45 tours pour une durée de 4 min 58 s et sera également présenté à la télévision dans une version réduite. Il a été interprété sur la scène du Carnegie Hall de New York en 1978 et également au Palais des sports de Paris lors de la rentrée parisienne de Dalida en 1980 pour être ensuite oublié.
"Génération 78" qui inaugure l'arrivée de Dalida chez le label Carrere et lui vaut par la même occasion un disque d'or sera un des plus grands succès de cette époque pour la chanteuse.


           

1979, sort l'album "Dédié à toi". L'album contient plusieurs succès et chansons incontournables du répertoire de la chanteuse et notamment "Monday Tuesday (laissez-moi danser)" qui reste l'un des plus gros succès de la chanteuse sur l'ensemble de sa carrière. La fièvre disco continue à faire danser le monde entier, Orlando décide donc de traiter en disco la mélodie que lui offre Toto Cutugno. Les paroles sont de Pierre Delanoé. Dalida chantera la chanson en français et un chœur d'hommes lui répondra en anglais sur des paroles de Jeff Barnel. Après "Génération78", Dalida descend à nouveau dans les discothèques où "Monday Tuesday" devient le tube de cet été 1979 décrochant à nouveau un disque d'or pour ce 45 tours.
Jeff Barnel composera également pour Dalida un hymne à sa terre natale, "Helwa ya baladi (Qu'il est beau mon pays)". Cette chanson, considérée comme un hymne dans les pays du Moyen-Orient, vaudra à la chanteuse d'être bissée lors de son interprétation durant la série de concert qu'elle donnera en Égypte en juin 1979.
Dalida reprend également Jacques Brel en enregistrant sa version de "Quand on n'a que l'amour" et Luigi Tenco en interprétant Vedrai Vedrai. Et on y retrouve la chanson "Comme disait Mistinguett".


      

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